Le froid arrive, l'hiver s'installe — et votre corps a toujours soif (si ce n’est plus)

En hiver l’air extérieur est plus froid et donc généralement plus sec ; à l’intérieur on chauffe, ce qui accentue encore la baisse d’humidité .

Ces deux phénomènes favorisent l’évaporation de l’eau à la surface de la peau et fragilisent la barrière cutanée : on ressent tiraillements, rougeurs, rugosité et parfois des démangeaisons.

Le chauffage et les contrastes chaud/froid sont souvent plus responsables de la sécheresse que le froid seul. 

Exposition au froid → vasoconstriction (moins d’irrigation superficielle), production de sébum réduite, et altération de la couche lipidique protectrice : l’eau s’évacue plus facilement.

Les peaux sensibles ou atopiques sont particulièrement vulnérables à cette détérioration de la barrière cutanée.

Boire de l’eau reste une mesure de base pour maintenir l’hydratation globale — la peau constituée majoritairement d’eau bénéficie d’apports réguliers. Les experts recommandent de veiller à un apport hydrique quotidien (environ 1,5 L/jour comme repère général, sauf avis médical contraire), d’ajouter des boissons chaudes non déshydratantes (tisanes, eau tiède au citron) et d’éviter les boissons trop diurétiques à outrance.

Une bonne hydratation interne soutient la récupération de la peau même si elle ne remplace pas les soins topiques. Le plus, ajouter 10 gouttes des gouttes buvables à votre boisson, effet plus que maximiser ;)

• Nettoyage doux : remplacer les nettoyants moussants agressifs par des laits ou gels doux sans délipidants. Le double nettoyage est vraiment recommandé pour une peau parfaitement nettoyée et demaquillée.

• Hydrater sur peau légèrement humide : appliquer sérum hydratant puis une crème plus riche pour sceller l’hydratation. Notre Must have Glow d'hiver ? Bien évidement le sérum Elaura hâle progressif, 1 goutte à appliquer avant ou mélangé à sa crème visage.

• Favoriser les agents occlusifs/nourrissants au besoin : céramides, huiles végétales ou beurres (karité) aident à réparer la barrière.

• Limiter douches très chaudes et longues : elles éliminent les lipides protecteurs.

• Protection contre le vent et le froid : crèmes barrières, baume à lèvres, et vêtements couvrants.

Ces étapes sont simples et ciblées : hydrater, protéger, et sceller. 

• Humidifier l’air (humidificateur ou bols d’eau sur les radiateurs) aide à réduire l’évaporation cutanée.

• Éviter les pièces surchauffées : abaisser la température de quelques degrés et porter des couches permet de garder l’air moins sec.

• Aérer régulièrement (brève ventilation) : évite l’air trop vicié sans refroidir excessivement la maison.

Des études et guides pratiques le soulignent : maîtriser l’humidité ambiante est l’un des leviers les plus concrets pour combattre la sécheresse hivernale. 

Alterner chaud et froid (ex. sauna → douche froide ou contrastes thermiques) stimule la circulation et peut rafraîchir et dynamiser le teint, mais ces chocs thermiques répétés peuvent aussi fragiliser une barrière déjà compromise.

Si vous aimez les bains nordiques, adaptez la fréquence et compensez par des soins nourrissants et une hydratation renforcée. En gros : utile avec modération si votre peau le tolère. 

Les peaux atopiques et les peaux matures subissent plus fortement la sécheresse hivernale (barrière cutanée naturellement plus fragile ou altérée). Pour elles, privilégier soins émollients, éviter parfums/alcool irritants, et envisager une consultation dermatologique si les symptômes persistent (crevasses, fissures, démangeaisons intenses )